Finance comportementale
Le terme de “finance comportementale” correspond à notre approche différenciée du conseil financier.
Elle s’appuie sur la psychologie et la compréhension des biais cognitifs de chacun.
Concrètement, nous partons du principe que les décisions financières ne sont jamais entièrement rationnelles. Elles sont traversées par nos émotions, notre histoire personnelle, nos peurs et nos valeurs.
C’est de ce constat né de l’expérience de la relation client que le nom « System 2* » est né.
*Le System 1 : “Selon Daniel Kahneman, le System 1 représente notre pensée rapide, intuitive et émotionnelle, tandis que le System 2 incarne une pensée plus lente, analytique et rationnelle. Le System 1 ne peut fonctionner sans l’éclairage du System 2, sous peine de décisions impulsives aux conséquences lourdes.”
“La finance n’est pas purement rationnelle, elle est humaine, traversée de récits, de perceptions, d’émotions, de contextes. C’est précisément pour cela qu’on ne peut pas la traiter avec des modèles figés”
Une méthode de conseil financier qui part de vous
Dans chaque accompagnement, avant de parler produits ou placements, nous explorons ensemble quatre dimensions essentielles : votre état émotionnel, vos croyances économiques, votre perception du risque et vos valeurs personnelles.
Étape 1 : Quel est votre état émotionnel du moment ?
15 questions sur votre personnalité pour comprendre comment vous vous situez aujourd’hui face au marché. Nous identifions 3 grands états : panique, scepticisme, euphorie.
- Exemple : un investisseur euphorique pourrait vouloir « surfer sur la hausse » sans voir les signaux d’alerte. Un investisseur en panique, lui, pourrait vendre au pire moment… et transformer une baisse passagère en vraie perte, ou ne jamais investir.
Étape 2 : Quelles sont vos croyances économiques ?
Nous vous posons des questions simples, mais révélatrices : pensez-vous qu’un État peut faire faillite ? Qu’une innovation majeure pourrait bouleverser l’économie mondiale ? Ces réponses nous aident à identifier les biais cognitifs qui influencent vos décisions.
- Exemple : un investisseur convaincu que « le marché finit toujours par remonter » pourrait ignorer des signaux macroéconomiques critiques. À l’inverse, un pessimisme chronique peut mener à une surprotection inefficace.
Étape 3 : Quelle est votre perception du risque financier ?
Dans cette dernière étape, nous vous proposons un questionnaire quantitatif très précis pour évaluer comment vous percevez le risque financier… et à quel point cette perception est alignée avec votre réalité.
Car il y a souvent un décalage entre ce qu’on pense être un “placement raisonnable” et ce que les chiffres montrent. Notre cerveau a ses raccourcis : il cherche la sécurité, l’immédiateté, l’évidence. Mais en finance, ces raccourcis peuvent vous jouer des tours.
- Exemple : le biais de gratification immédiate pousse à vouloir des résultats rapides, là où la patience serait plus rentable. C’est une erreur que les mathématiques permettent de démontrer.
Étape 4 : Quelles sont vos valeurs personnelles ?
Vos décisions patrimoniales et financières ne se prennent pas uniquement en se basant sur des chiffres : elles sont traversées par vos convictions, vos principes, vos dilemmes intimes, vos histoires.
- Exemple : investir dans une entreprise liée à l’énergie fossile, ou dans le secteur de l’armement, peut heurter certaines convictions. À l’inverse, la volonté de contribuer à la transition écologique ou à une économie plus éthique peut amener à renoncer à protéger son patrimoine. Ces arbitrages ne sont pas faciles. Notre rôle est de vous aider à aligner vos investissements avec ce qui compte vraiment pour vous.
« Notre approche ne cherche pas à dire qu’il existe une bonne ou une mauvaise façon de penser. Elle vise plutôt à éveiller la conscience, à sortir de l’opposition d’arguments (débat) pour entrer dans une réflexion plus profonde. »
Le biais de confirmation
Un exemple de biais qui influence nos décisions financières
« Le biais de confirmation est l’un des pires, il me semble vraiment être le principal pêché
quand on veut prendre des décisions financières lucides. »
Frédéric Gilbert
C’est l’ADN de toutes les erreurs : partir du résultat recherché puis
construire une justification autour… plutôt que remettre cette conviction en question.
4 fausses vérités que le biais de confirmation entretient
Le questionnement sincère crée une série de paradoxes qui sont difficiles à gérer sur le plan émotionnel, des contradictions internes et des émotions opposées. La prise en compte de celles-ci permet de gérer ces tensions, en commençant par l’acceptation de l’incertitude, afin de réussir à en faire un allier.
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